Populations connues :
16km Nord Bonepoupa C 89-18, 17km Edéa-Yaoundé C 89-20, 1Km Namveng-Ayong BDBG 04-24, 20km Kougouleu-Medouneu BDBG 04-25, 20km Nord Bonepoupa C 89-19, Andem PK69 BDBG 04-02, Apou - 23km Edéa C 89-30, Bengui 1-2 GJS 00-29, Bengui 3 GJS 00-28, Calavi, Cap Estérias 3 Moyko GJS 00-32, Cap Estérias 4 Brackish Water GJS 00-33, Cap Estérias BDBG 04-19, Cap Estérias BDBG 04-21, Cap Estérias GCF12, Cap Estérias GTC 12, Cap Estèrias-Santa Clara GJS 00-34, Cellucam C 89-23, Cotonou, Delta du Niger, Edéa, Edéa CSK 95-29, Edéa-Yaoundé km18 C 89-31, Engong Kouam LEC 93-24, Foret de Pobe, GEMLB 02-26, GEMLB 02-32, GHP 85-10, GTC 14, Kougouleu Medouneu BDBG 04-23, LEC 93-26, LEC 93-27, LEC 93-29, Libreville-Cap Estèrias GJS 00-30, Machinda GEMLBJ 03-47, Malawe, Mboete GEMLH 16-32, Moliwé CLMM 95-19, Movo GEGVPO 18-01, Movo GEMLH 16-30, Mvang Ayong PEG 94-48, Nord-Est Assong Essala, Nord-Ouest Oron St 74-22, Nzagnam GEMLH 16-31, Ongam BDBG 04-26, Ongam Ntoum BDBG 04-27, Riachuelo cruza la carretera Malabo-Luba GEMLBJ 03-02, Riachuelo cruza la carretera Malabo-Luba GEMLBJ 03-04, Route Cocobeach GABLOZ 16-03, Route Lolodorf Ouest Kribi, Sanaga-Maritime WAC 22, Santa Clara GHH 98-06, Santa Clara GHH 99-25, Song Bibai C 89-21, Song Ndong C 95, Song Ndong-Ndokok C 89-32, Tombel
Maintenance et élevage
Reproduction :
Nous les maintenons dans de l'eau de conduite qui, à Toulouse, présente les caractéristiques physico-chimiques suivantes : pH = 7,2 ; TH = 15 d.
Pour la reproduction, il faut simplement éviter de les mettre dans de l'eau trop dure. Pour ce qui est de la température, l'optimale est de 23 °C environ, la maximale étant, d'après nos observations, de 32 °C. En été, Toulouse est une ville très chaude, et nous avons perdu de nombreux poissons lors de montée de température à 35 °C. La taille des bacs de maintenance varie en fonction de la place disponible. Actuellement les adultes vivent dans des bacs d'ensemble de 140 litres où ils sont devenus magnifiques. De temps à autre nous les isolons 4 à 5 jours dans des bacs de 20 litres ce qui permet amplement d'assurer leur descendance.
Les œufs incubent 10 à 15 jours selon la température puis, après l'éclosion, la croissance est rapide pour un Epiplatys : 1,5 cm à 1 mois, 3 cm à 2 mois, 4 cm à 3 mois. Ils sont adultes au bout de 7 à 9 mois, les mâles atteignant 10 cm, les femelles environ 8 cm.
Elevage des alevins :
On peut sexer les jeunes grâce au liseré noir de l'anale du mâle qui apparaît vers 3 à 4 mois alors que celle de la femelle en est dépourvue. Ils sont nourris la plupart du temps avec des daphnies, tubifex, vers de vase, artémias congelées mais ils acceptent très bien la nourriture sèche que nous leur donnons en période de pénurie. Bref tout ce qui est comestible leur convient y compris les haricots verts que nous donnons aux Ancistrus
Incubation :
Les œufs incubent 10 à 15 jours selon la température puis, après l'éclosion, la croissance est rapide pour un Epiplatys : 1,5 cm à 1 mois, 3 cm à 2 mois, 4 cm à 3 mois.
Origine géographique
NOM SCIENTIFIQUE: Epiplatys sexfasciatus Gill, 1982.
REFERENCE: Proc.Acad.Nat.Sci.Philadelphia, page 136
(gootnote)
Sous-espèces décrites:
1. E. sexfasciatus sexfasciatus Gill, 1982, décrite du
"Gabon", redécrite par Boulenger de la rivière Abanga (1915), habite le
Gabon et le Rio Muni.
2. E. sexfasciatus rathkei Radda, 1970, décrite de Kumba, habite les
sols volcaniques autour de cette ville.
3. E. sexfasciatus togolensis Loiselle, 1971, décrite du Togo, habite
le Togo, le Bénin et probablement la partie occidentale du Nigéria.
4. E.sexfasciatus baroi Berkenkamp, 1975, décrite de Kribi au Cameroun
méridional.
Ecologie : Vit en sympatrie, très souvent avec la super espèce grahami (singa compris), les jeunes de sexfasciatus et de grahami étant difficiles à séparer. Préfère les eaux claires ensoleillées au milieu desquelles les subadultes nagent. Les grands adultes dominants sont, quant à eux, bien cachés dans les herbes des bords.
HUBER, J.H. (1979). Rapport sur la deuxième expédition au Gabon. Rev. Aquariol. 7 (2) : 37-42
Génétique
Données méristiques: D = 9-13 ; A = 14-19 ; LL = 27-32 Caryotype: n = 24 ; A = 25 (loc. 220, Gabon, in Huber, 1981) Position systématique: Ep. sexfasciatus est homogène par sa morphologie et sa coloration du Togo au Gabon : la distinction en quatre sous-espèce a été mise en doute par Trewavas (1974) pour rathkei et Huber (1982) pour baroi. En fait, les sous-espèces ont été décrites, semble-t-il sur des différences mineures de coloration sans considération des intermédiaires par manque de matériel. Le caryotype semble constant tout le long de la distribution et l'on ne sait qu'elle sous-espèce attribuer à tel spécimen de localités intermédiaires et corrélairement, on ne définit pas les limites géographiques des quatre sous-espèces. Ep. sexfasciatus est rapproché par tous les auteurs de la superespèce Ep. chaperi qui vit à l'ouest, en Côte d'Ivoire et au Ghana. Huber (1982) l'a également rapproché de la surespèce multifasciatus en raison de similitudes étonnantes de certains caryotypes et d'une continuité géographique, délaissant ainsi le critère des neuromastes que les auteurs antérieurs avaient choisi pour les séparer.
Conclusion
Ce sont des killis très agréables par de leur adaptabilité aux conditions de vie en aquarium. Ce sont donc des killis rêvés pour les néophytes.
Les éleveurs de Epiplatys sexfasciatus sexfasciatus
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