Le bac que l’on peut qualifier d’idéal est un bac adapté aux besoins de votre killi. En consultant la littérature (killi-fiches) vous trouverez, déjà, de bonnes indications.
De nombreux killis originaires de mares (temporaires ou pas) sont souvent de piètres nageurs, ils s’acclimatent facilement dans de petits bacs.
Le bac idéal pour élever des killis devra répondre à un impératif incontournable :
être équipé d’un couvercle hermétique, sans oublier de porter une attention particulière au passage des différents tuyaux air ou câbles électriques.
Si vous respectez cette directive, votre seul souci sera d’être vigilant à l’ouverture et à la fermeture du couvercle lors vos diverses interventions dans le bac, nombres de killis sont des sauteurs émérites.
Un killiphile heureux est un killiphile qui admire son poisson dans le bac et non sur la moquette ou le carrelage.
J’attire l’attention des possesseurs de bac-nano, ces derniers sont très bien équipés mais généralement très défaillant au niveau du couvercle pour envisager une maintenance sécurisée des killis.
Un volume de 20 litres est adapté pour accueillir un couple ou un trio de poissons.
La plupart des killis n’aiment pas nager en pleine eau, ils se cachent près des berges où les plantes et leurs racines leur offrent les refuges qu’ils affectionnent. Les plantes flottantes sont aussi appréciées pour l’éclairage tamisé qu’elles procurent. Une couche de feuilles au sol est un plus indéniable pour fournir des cachettes.
Un bac aménagé en tenant compte de ces critères tirés des habitats naturels du poisson est très important pour leur bien-être.
Un phénomène s’observe, bien souvent, chez de nombreux killiphiles : une augmentation rapide du nombre de bacs.
L’installation pour élever des killis peut-être d’une importance très variable, la moyenne pratiquée comportant 20 à 30 bacs, dont le nombre dépend essentiellement de la place et du temps dont on dispose. L’aquariophile qui s’intéresse aux killis commencera par aménager 2 ou 3 bacs et l’intérêt croissant, certains passionnés en viendront à leur consacrer une pièce entière, appelée communément « fish-room » chez les anglo-saxons.
Quels que soient vos projets, il est conseillé de placer les bacs dans un meuble à étagères en bois ou en profilé métallique et de s’équiper avec des bacs d’égales dimensions répartis en trois tailles : 7 litres, 12 litres et 30 litres. Il faut éviter un encastrement trop contraignant des bacs qui rend les manipulations de nettoyage, nourrissage, collecte d’œufs trop incommodes. L’espace libre à prévoir au-dessus des bacs (penser à la rampe d’éclairage) est au minimum de 10 cm. On intégrera au meuble étagère l’éclairage, la tuyauterie de distribution de l’air et éventuellement le circuit de chauffage régulé. L’un des avantages de l’élevage de killis tels que les Aphyosemion, les Rivulus, réside dans le fait qu’un espace vital restreint leur suffit, donc des aquariums de faible contenance, ce qui facilite les manipulations et le nettoyage. Cependant les grandes espèces, Fp.sjoestdti, Callopanchax monroviae… ou certains genres comme les Aphanius, certains Nothobranchius, les Epiplatys ont besoin de plus d’espace. La population d’un bac doit être telle que chaque individu dispose au minimum d’un litre d’eau pour une petite espèce et de quatre litres pour une grande espèce.
De façon générale, les killis sont élevés dans des aquariums spécifiques, c’est-à-dire que chaque espèce est maintenue seule. Dans un souci de sécurité et de conserver un nombre d’individus suffisant, il est conseiller de consacrer au moins deux bacs par espèce. Il est par ailleurs toujours agréable de posséder un ou deux aquariums de grande capacité bien décoré de plantes dans lesquels on introduira de beaux spécimens de killis. Lorsque l’on mélange les espèces il est impératif de ne pas introduire de femelles d’espèces ou de populations différentes que l’on sera par la suite incapable de séparer.