In memorium - Léopold Chevreau. Au revoir Président

Pour ceux qui ne le connaissaient pas Léopold Chevreau était petit par la taille, mais tellement grand dans ses passions et ses engagements !

Fabien Liberge a parfaitement évoqué sur le forum la passion aquariophile : "Il a énormément fait pour donner à l'association sarthoise d'aquariophilie une renommée importante, nationale. Grâce notamment au "schéma" retenu et auquel il n'a jamais dérogé : une réunion d'information chaque premier vendredi de chaque mois et une grande exposition de 3 semaines à un mois tous les trois ans. Un travail énorme. Unique. Il était infatigable et toujours prêt pour animer un stand quelque part ou tenir une conférence. J'ai beaucoup appris à ses côtés. Il m'a prodigué de nombreux conseils. Nous avons passé des heures dans son petit appartement de la rue Saffray au Mans à discuter "poissons", à préparer des réunions mensuelles ou encore des articles pour la revue de l'ASA. Il m'a raconté en long et en large toutes les "histoires" de l'association... les succès, les déceptions. Il aimait tous les poissons, ceux d'eau douce, ceux d'eau de mer, les petits, les gros, les plantes également. Il était un puits de connaissance à une époque ou internet n'existait pas. Il avait été président du Killi Club de France pendant plusieurs années et avait accueilli deux congrès du KCF à Château du Loir. Il avait fondé également l'Association France Vivipares en 1987."

Pour ma part, j'ai fait la connaissance du couple, Léopold Marcelle dans les années ''80'', quand l'ASA organisait de formidables rencontres avec les 3 clubs, KCF, CIL et AFV au centre du Gué Bernisson . L'aquariophile n'était qu'une partie de l'activité des Chevreau, leurs passions étaient multiples. Collectionneurs hors pairs, comme j'ai peur d'en oublier, je ne citerais qu'une collection pour chacun ; à Marcelle les papiers d'emballage de sucre et les Cucurbitacées pour Léopold ! 

Passion que ce dernier nous faisait largement partager à chaque tombola du congrès ! Dès qu'ils le pouvaient, ils s'échappaient de la ville, direction leur maison de campagne à Lavernat près de Château du Loir, bourg qui a aussi bénéficié des compétences organisatrices du couple. Léopold était attaché à son terroir, cultivateur dans l’âme, en plus des courges il produisait des patates violettes et autres. Il m'avait conté la tradition (locale ?) qui consistait à mettre en bouteille de l'eau de vie à l'occasion d'un mariage. Bien que n'ayant pas assisté à son mariage il m'avait offert une des siennes. Je l'ai conservée jusqu'à ce jour, je crois qu'il est temps de l'ouvrir.

Cher Léopold repose en paix.