Mâle : Sur un fond bleu-vert, plus jaune sur le dos, le corps est parsemé de 3 lignes horizontales de points rouges plus ou moins réguliers, descendant à l’approche de l’œil.
La nageoire dorsale est de forme triangulaire, de couleur jaune-orange, parsemées de fins traits rouges, avec une bande marginale rouge.
La nageoire anale est de même couleur, implantée plus en avant.
La nageoire caudale, de couleur identique, a une bande marginale supérieure et inférieure rouge.
Les ventrales, elles aussi, sont jaunes orangées, avec une bordure dorée.
Les pectorales sont incolores, avec une bande marginale jaune, suivie d’un trait légèrement rouge.
La nageoire caudale, de couleur identique, a une bande marginale supérieure et inférieure rouge.
Les ventrales, elles aussi, sont jaunes orangées, avec une bordure dorée.
Les pectorales sont incolores, avec une bande marginale jaune, suivie d’un trait légèrement rouge.
Femelle : La femelle est de couleur brun clair, parsemée de points rouges. Les nageoires impaires sont très légèrement colorées de jaune et parsemées de légers points rouges pour les dorsales et anale.
Les nageoires impaires sont incolores.
Maintenance et élevage
Maintenance :
Je maintiens mon couple dans un bac de 15 à 20 litres avec Microsorium et mousse de Java. L’eau est celle du robinet (ph 7,2 env.). Il y a un filtre sous gravier et l’éclairage est naturel. Les changements d’eau s’effectuent une fois par mois en moyenne.
Nourriture :
Toutes proies vivantes ou congelés
Reproduction :
Du fait de la maintenance, je pratique depuis quelques temps uniquement la reproduction naturelle.
Je retire les alevins du bac avant de faire mon changement d’eau. Le cannibalisme est plus à craindre de la part des alevins les plus gros que de celle des parents.
Lieu de ponte :
Mop, tourbe fibreuse
Elevage des alevins :
Il me semble que les alevins issus de la reproduction naturelle grossissent plus rapidement que ceux nés d’œufs ramassés et mis à incuber au sec.
Les alevins sont nourris selon la méthode habituelle : micro-vers, artémias, daphnies…
On distingue les sexes vers l’âge de 3 mois.
L’élevage ne présente pas de difficultés et c’est un poisson que l’on peut recommander aux débutants.
Incubation :
L’incubation des œufs d’un diamètre de 1 mm environ, est de 21 à 23 jours, selon la température.
Origine géographique
Les types proviennent de Makokou, près de la mission catholique, au nord-est du Gabon, pêchés par Bochtler et al. en janvier 1974.
D'autres poissons ont été pêchés dans tout le bassin de l'Invido,au Gabon, depuis Kouma Meyong jusqu’à Mékambo. La population de Koulamoutou, la plus méridionale, en est isolée et habite le massif du Chaillu. Il est donc probable que punctatum habite le centre du massif du Chaillu, à l’ouest de lamberti, les deux poissons pouvant être sympatriques.
Ecologie : D'après Huber et Radda :
La population de Koulamoutou a été découverte le 8 août 1976 à 17h 30 dans un ruisseau stagnant à l’odeur putride, due au manioc en transformation, à 14 km au nord-est de la ville.
Espèces sympatriques à cet endroit : Barbus sp., Ctenopoma sp., et un morphyre.
Données physico-chimiques :
pH : 6,7
conductivité : 41 μS
dureté : 0,8 DH
Mg++ = 0,25 DH
NH 4+ = 0,3 mg/l
KmnO 4 = 28 mg/l (très élevé)
Dans la région de l’Invido, punctatum est sympatrique de Diapteron, de A. cameronense, A. maculatum et/ou d’Epiplatys aff. Sangmelinensis.
J.H. Huber, 1978 : caractères taxinomiques et tentative de groupement des espèces du genre Aphyosemion (R.F.A. 5e année, n°1, 1er trimestre 1978).
M. Chauche, J.H. Huber et A. Lambert, 1981 : 3 fantastiques Aphyosemion de l'Invido (Aquarama n° 58 et 59).
Documentation
A. BOUTFOL
J.H. HUBER
Génétique
Données méristiques: D = 11-12 ; A = 15-16 ; D/A = +8 ; LL = 29-30 . Ecaillure de type G. Caryotype: n = 12 ; A = 24, 7,8% pour la population d'Ovan. Position systématique: Par la morphologie, la coloration, A. punctatum doit être rapproché de son voisin septentrional A. wildekampi, au Cameroun oriental et au Congo. Les populations de wildekampi présentent des stries rouges régulières sur le corps, tandis que celles de punctatum, de Koulamoutou, quelques points rouges épars et d’Ovan une à deux lignes rouges interrompues. Huber (1980) a émis l’hypothèse que les deux poissons ne représentent qu’une seule espèce, les populations du Congo étant particulièrement variables. Cependant, le caryotype du punctatum d’Ovan, récemment établi, est sensiblement différent de celui du wildekampi typique (n = 5 ; A = 18) et il est nécessaire, avant de statuer sur ce cas, d’effectuer des croisements et d’étudier d’autres populations sur le plan génétique. Du point de vue systématique, il est difficile de rapprocher avec certitude le couple punctatum-wildekampi d’un autre groupe : wildekampi se rapproche de la super-espèce elegans par son caryotype (Scheel, 1975) et punctatum de celles de striatum voire ogoense pour des raisons biogéographiques. Il n’est pas interdit de penser que les deux hypothèses sont valables et qu’ils forment un lien entre les deux super-espèces. A. wildekampi et A. punctatum possèdent un trait particulier : deux bandes marginales rouges à la caudale seulement.
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