Maintenance : J'utilise un bac d'une cinquantaine de litres pour un mâle et plusieurs femelles. Ce bac est d'autant plus satisfaisant que la surface est plus importante (par ex.50x50x20). Ce bac comporte une plantation de surface (Lemna sp.), des plantes flottantes (Ceratophyllum, Hygrophila polysperma) et un mop de surface (bouchon de flotteur de pêche sur lequel on pose une belle touffe de mousse de Java ou de Boghor). Le bac est rempli d'eau douce (TH = 5°f), légèrement acide (tourbe au fond du bac), à température ambiante (la température a une influence sur l'activité des poissons mais 20 °C est supporté). L'aération et la filtration sont en partie assurés par la forme très basse de l'aquarium et la plantation assez abondante.
Nourriture : Les poissons acceptent toutes les nourritures vivantes usuelles et sont même assez voraces. Bien entendu, les nourritures vivantes appartenant à la classe des insectes sont leurs préférées (y compris les larves prédatrices des alevins, avalées sans problème).
Reproduction : Elle a lieu soit dans la mousse, soit dans les fibres de la surface de la tourbe avec toute femelle consentante (importance des refuges, même en bac de reproduction) selon un cycle que je n'ai pas encore déterminé par manque d'observation. Celle-ci est aussi influencée par la quantité d'insectes ingérés par les femelles, mais ce n'est pas une condition préliminaire à la reproduction. La quantité d'oeufs peut être très importante si l'on conditionne et sépare les femelles préalablement à la tentative de reproduction.
Elevage des alevins : Elle se fait très bien dans le bac des parents en une quinzaine de jours. Dans ce cas, il convient de récupérer les alevins car ils pourraient très bien servir de proies à leurs frères aînés. On peut aussi récupérer les œufs adhésifs et de bonne taille et les faire incuber à part. La croissance des jeunes est assez rapide au départ, sous réserve de conditions favorables (espace, propreté, nourriture abondante, etc.), puis connaît un ralentissement lors du passage à l'état subadulte. Il faut patienter une bonne année pour profiter du merveilleux spectacle des adultes mais mes premiers Ep. olbrechtsi ont plus de deux ans et sont toujours aussi actifs
Incubation : Elle se fait très bien dans le bac des parents en une quinzaine de jours. Dans ce cas, il convient de récupérer les alevins car ils pourraient très bien servir de proies à leurs frères aînés. On peut aussi récupérer les œufs adhésifs et de bonne taille et les faire incuber à part. La croissance des jeunes est assez rapide au départ, sous réserve de conditions favorables (espace, propreté, nourriture abondante, etc.), puis connaît un ralentissement lors du passage à l'état subadulte. Il faut patienter une bonne année pour profiter du merveilleux spectacle des adultes mais mes premiers Ep. olbrechtsi ont plus de deux ans et sont toujours aussi actifs.
La distribution de l'espèce est bien connue et est limitée à la frontière Ivoiro-Libérienne, dans les bassins des rivières Cavally et Nipoué.
Ecologie : L'espèce habite à la lisière des forêts primaires ou secondaires, dans des petits ruisseaux d'eau claires à fond de cailloux ou d'humus, le long des berges (influence du courant). Une photo du point de capture codé CI 56 (juarzon) a été publié par G. Schmitt dans le KR 6/79. Au mois de juillet 1978, l'analyse de l'eau a donné les résultats suivants : Temp. Air : 25 °C – Temp. Eau : 24 °C – pH : 6 – DH : 1 – KH : 1
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